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Danser en plein séisme ou l’énergie de la foi

Robert Scholtus, Coll. Lessius, Ed. Jésuites, 150 p., 15 €.


Cet essai propose une réflexion sur la foi et la croyance et des pistes de réponses à une question que beaucoup se posent aujourd’hui : peut-on encore croire en Jésus et comment rendre possible cet acte de confiance ? Autrement dit, est-il possible de réapprendre à croire dans un monde où, aux yeux de nos contemporains, toutes les options se valent ?


Premier écueil que rencontrent nombre de chrétiens : s’arrêter à la vulnérabilité de Dieu pour justifier notre tiédeur et notre inaction. L’auteur invite à se laisser altérer par la misère de l’homme et vaincre par la miséricorde de Dieu.


Deuxième écueil : l’injonction à la bienveillance qui se confond souvent avec une tolérance globale confinant à l’indifférence (chacun fait comme il veut, croit ce qu’il veut). Cela n’a plus grand-chose à voir avec le sens originel du mot qui traduit l’attitude de Dieu envers chaque homme : Il leur veut du bien.


Face à la tendance à déplorer la sécularisation de l’époque, l’ouvrage est un appel à réévaluer les ressources critiques et le capital d’expérience de la foi chrétienne : un chemin d’intelligence et de sagesse, notamment par sa perception trinitaire.


La vocation des chrétiens est la suivante : devenir des passeurs, des constructeurs de ponts (pontifex), vecteurs d’un lien fragile au-dessus du vide spirituel. Ils peuvent être un aiguillon pour la démocratie en vivant concrètement la fraternité, indissociable de la liberté, de l’égalité et de la justice.

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