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Photo du rédacteurArmelle Griffon

Guérison et service

L'Evangile du 5ème dimanche ordinaire, année B (Mc 1, 29-39).

En ce 5e dimanche ordinaire, nous sommes toujours à Capharnaüm et le shabbat s’achève. À la synagogue, Jésus vient de libérer un homme du démon qui l’habitait. Avec ses quatre premiers disciples, il se rend chez la belle-mère de Simon. Celle-ci est couchée, elle a de la fièvre. Pourtant, dès que Jésus lui prend la main, elle se lève et se met à les servir.


Dans le langage courant un capharnaüm désigne un grand désordre, un entassement. Jésus serait-il venu mettre de l’ordre là où règne la confusion ? Chasser nos démons et faire tomber la fièvre qui parfois s’empare de nous ?


L’histoire ne s’arrête pas là car, dès le coucher du soleil, c’est la fin du shabbat. Une nouvelle semaine commence. Et voilà qu’on amène à Jésus tous les malades et ceux qui sont possédés par des esprits mauvais. La ville entière, nous dit Marc, se presse à la porte. Jésus guérit les malades et expulse beaucoup de démons à qui il « cloue le bec », les empêchant de dire qui il est. Pourquoi cette interdiction ? Le Christ pressent-il que les gens qui viennent à lui sont plus attirés par la guérison prodigieuse que par une mise en ordre profonde de leur vie ? Et nous, qu’est-ce qui nous attire vers lui ? Une assurance-vie ou un désir de changer notre façon d’être ?


Jésus n’est jamais indifférent à ce qui nous affecte et nous empêche de le servir. Mais qu’est-ce que le servir sinon se mettre au service de la Bonne Nouvelle et donc de notre prochain ?


Le lendemain, Jésus se retire pour prier. Il lui faut se ressourcer avant d’aller porter ailleurs la Bonne Nouvelle. Or, tout le monde le cherche. Comme nous, les apôtres, les habitants de Capharnaüm sont tentés de l’accaparer. Jésus n’est pas notre propriété et l’eucharistie n’a de sens que si elle nous pousse à nous mettre au service de tous.

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