A soixante ans, au sommet de sa réussite professionnelle, il se sépare de son épouse, divorce et se remarie avec une femme sensiblement plus jeune que lui, qui l’a pris dans ses filets. Vingt ans plus tard, non sans avoir mis habilement la main sur la plupart de ses biens, elle lui signifie qu’il est « persona non grata » et… le pousse à la porte.
Quelques semaines plus tard, il prend contact avec sa première épouse, restée seule, qui accepte de le recevoir. Aussitôt entré, il prononce lentement mais fermement ces paroles : « Je te demande pardon ». Elle ne dit rien. Après un long silence, sachant qu’il séjourne dans un hôtel, elle lui offre de s’installer dans son appartement. Il accepte. Une résurrection ? Deux résurrections ? De tout cela, j’ai été témoin, c’étaient mon père et ma mère.